Créée en 1938 sous le nom de Syndicat National des Téléphériques de France, elle regroupait alors quinze adhérents et un nombre égal de remontées mécaniques. L'objectif était de permettre aux quelques exploitants de téléphériques existants (le premier date de 1928 en France) d'échanger des idées et d'étudier les problèmes techniques et administratifs que soulevait ce nouveau mode de transport.
Cet organisme s'est progressivement développé en même temps que se multipliaient les appareils de « transport par câble », et les pistes de ski desservies. Son histoire est intimement liée au développement économique et touristique de la montagne.
Aujourd'hui il fédère 412 adhérents répartis entre 238 membres actifs (opérateurs de remontées mécaniques ou de domaines skiables), et environ 175 membres correspondants (fournisseurs, constructeurs, centres de formation, maîtres d'oeuvre ...).
Les métiers de base des opérateurs (les pistes et les remontées mécaniques) ont été complétés par toute la palette des autres métiers d'une économie qui se professionnalise (management, commercialisation, droit, assurance, etc.).
Les opérateurs français de domaines skiables se répartissent de la manière suivante :
L'exploitation des remontées mécaniques étant un service public, lorsque la collectivité ne gère pas le service en régie, l'opérateur privé ou SEM est délégataire de service public (cf. articles L342-1 et -9 du Code du Tourisme). C'est le cas de la moitié des opérateurs de remontées mécaniques (en nombre d'entreprises), mais cela concerne environ 90% de l'activité (en recettes).
Un livre retraçant l'histoire du syndicat, édité par le magazine Montagne Leaders en 2018, est disponible auprès de Domaines Skiables de France