C'est parce que la montagne et ses acteurs sont en perpétuel mouvement que Domaines Skiables de France (DSF) a été créé. Depuis 1938, nous sommes le partenaire historique des passionnés de la montagne, et nous continuons à œuvrer pour l’innovation et la vie dans nos territoires de montagne.
Tout a commencé en 1938, lorsque 15 exploitants de remontées mécaniques décident de mutualiser leurs idées et leurs problématiques communes. Naît alors le Syndicat National des Téléphériques de France (SNTF).
Le syndicat se développe alors très rapidement, au même rythme que les appareils de transport par câble et des domaines skiables qui se multiplient au fil des années. De concert avec le développement économique et touristique des montagnes françaises.
En 2010, le SNTF donne alors naissance à Domaines Skiables de France (DSF) qui devient la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables et remontées mécaniques.
Puis, en 2020, c’est au tour des transports Urbains, Touristiques et Industriels (UTI) de compléter le champ d’expertise de DSF avec la création d’une section dédiée.
Découvrez notre histoire en détailAujourd’hui encore, les domaines skiables constituent la principale source d’attractivité des stations de montagne. Leur activité est indispensable pour fixer l’emploi et la vie sociale sur les territoires.
D'ailleurs, les acteurs économiques des stations (commerçants, hébergeurs, restaurateurs, professionnels du ski et de la montagne, etc.) en dépendent majoritairement.
Ainsi, un emploi dans une exploitation de remontées mécaniques crée en moyenne cinq emplois au sein de la station.
Chaque année, ce sont plus de 600 millions de passagers qui empruntent des appareils de transport par câble en France. Et si l’essentiel de l’activité professionnelle se déroule en station et en hiver, l’essor des implantations hors neige ne fait qu’accroître l'attractivité du secteur.
Avec plus d'un milliard d'euros de recettes annuelles, 55 millions de journées-skieur et 18 000 salariés répartis en une vingtaine de métiers, la France est dans le top 3 mondial avec les USA et l'Autriche.
DSF compte actuellement 380 adhérents : 230 exploitants et 150 membres correspondants.
Découvrez notre organisationDSF représente la branche des activités de remontées mécaniques avec les partenaires sociaux que sont FO et la CGT. De leur collaboration, des accords très structurants sont construits, négociés et signés. Parmi les derniers en date, on retrouve :
La création, négociation et numérisation de la Convention Collective de la branche
Des actions nationales pour favoriser le recrutement et l’attractivité des métiers de la montagne
Une discussion et une négociation sur l’évolution des rémunérations
La structuration des droits des salariés, permanents et saisonniers
L’échange et la création de formations adaptées
Chez DSF, les actions au sein des domaines skiables et la protection de l’environnement sont indissociables.
Loin d’être dans le déni, nous avons conscience de la menace climatique. Des centaines de milliers d’emplois dans nos massifs en dépendent.
En tant qu’acteur majeur dans les montagnes françaises, notre responsabilité est d’agir et de montrer un exemple irréprochable. C’est pourquoi, en 2020, l’ensemble de la branche professionnelle représentée par DSF a voté la réalisation d’une feuille de route environnementale au niveau de la branche.
Nous avons donc mis en place seize éco-engagements visant à réduire notre empreinte environnementale et atteindre zéro émission carbone d’ici 2037.
Découvrir nos éco-engagements
Créée en 1938 sous le nom de Syndicat National des Téléphériques de France, elle regroupait alors quinze adhérents et un nombre égal de remontées mécaniques. L'objectif était de permettre aux quelques exploitants de téléphériques existants (le premier date de 1928 en France) d'échanger des idées et d'étudier les problèmes techniques et administratifs que soulevait ce nouveau mode de transport.
Cet organisme s'est progressivement développé en même temps que se multipliaient les appareils de « transport par câble », et les pistes de ski desservies. Son histoire est intimement liée au développement économique et touristique de la montagne.
Aujourd'hui il fédère 412 adhérents répartis entre 238 membres actifs (opérateurs de remontées mécaniques ou de domaines skiables), et environ 175 membres correspondants (fournisseurs, constructeurs, centres de formation, maîtres d'oeuvre ...).
Les métiers de base des opérateurs (les pistes et les remontées mécaniques) ont été complétés par toute la palette des autres métiers d'une économie qui se professionnalise (management, commercialisation, droit, assurance, etc.).
Les opérateurs français de domaines skiables se répartissent de la manière suivante
L'exploitation des remontées mécaniques étant un service public, lorsque la collectivité ne gère pas le service en régie, l'opérateur privé ou SEM est délégataire de service public (cf. articles L342-1 et -9 du Code du Tourisme). C'est le cas de la moitié des opérateurs de remontées mécaniques (en nombre d'entreprises), mais cela concerne environ 90% de l'activité (en recettes).
Un livre retraçant l'histoire du syndicat, édité par le magazine Montagne Leaders en 2018, est disponible auprès de Domaines Skiables de France
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